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Christine Breuil a suivi des étude d‘art plastique à l‘École Nationale des Arts Appliqués et des Métiers d‘Art de Paris. Elle a travaillé comme illustratrice en parallèle de ses études. À Vienne, en Autriche, elle a acquis une expérience professionnelle dans un studio de design graphique, où plusieurs de ses affiches ont obtenu des prix. Après avoir passé plusieurs années à s‘occuper de sa famille, elle se consacre maintenant à la peinture. C‘est une artiste française basée en Autriche dont les peintures sont présentées dans des expositions personnelles à l‘échelle nationale.

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À propos de l'artiste

Déclaration d'Artiste

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Ma principale source d‘inspiration vient de la littérature. La toile devient mon espace d‘immersion dans lequel m‘abstraire, où les formes s‘estompent et où je résume en synthèse le sentiment que me procurent les réminiscences de la poésie Nervalienne, la beauté des eaux dormantes d‘Henri Bosco, ou encore les motifs évocateurs de domaines abandonnés dans le roman d‘Alain Fournier ...

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Mon travail est tour à tour gestuel puis précis: je passe et repasse sur mes aplats colorés et sur mes collages de papiers imprimés, qui, glanés au fil des mes voyages, doivent avoir un lien sentimental indispensable afin d‘être acueillis sur mes toiles. J‘estompe et essuie, à la recherche d‘effets de transparence et de superposition. Inspirée par la technique du soak-stain d‘Helen Frankenthaler, j‘associe des encres à l‘acrylique pour donner à la peinture la consistance fluide et transparente de l‘aquarelle. Les travaux à la mine de plomb, aux crayons de couleur et aux craies grasses apportent quelques éléments graphiques.

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Si je devais citer deux mots pour définir mon moteur artistique, je choisirais „Beauté“ et „Nostalgie“.


La beauté m‘est précieuse, nécessaire, essentielle. Convaincue que l‘esthétique joue un rôle social indéniable dans notre vie, je la poursuis avec constance, m‘en entoure et revendique le fait de m‘appuyer sur des clichés comme les fleurs ou les libellules, affirmant combien large est le consensus sur ce que nous trouvons tous beau, comme le démontre l‘étude du designer Stefan Sagmeister.


Mon autre constituant est la nostalgie : une nostalgie féconde et créatrice qui puise son enrichissement dans mes racines, dans la nature et dans les Maîtres, afin de façonner un renouveau inépuisable, comme celui d‘un travail illimité.
Cette nostalgie est celle de mon enfance en France, à Paris et dans la campagne boisée d‘Île de France; celle qui me fait aimer les planches naturalistes de Maria Sibylla Merian et les motifs de Willam Morris, les impressions de Claude Monet et de Joan Mitchell, les illustrations de mon père, l‘esthétisme des Nabis, la douceur de Raphaël ou encore l‘imagerie fantasque d‘Odilon Redon.

 

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